Comme je l’indiquais hier, ce cybersquatting est (très) loin d’être mort. Les liens sponsorisés lui offrant une seconde jeunesse.
Pour illustrer l’ampleur du phénomène, j’ai pensé qu’il serait judicieux de communiquer quelques exemples concrets de cas de cybersquatting.
Avec le lectorat croissant que connaît ce blog, ce message contribuera peut-être à sensibiliser les entreprises aux risques qui existent sur Internet.
Attention : le cybersquatting touche l’immense majorité des grandes entreprises.
Les sociétés ci-dessous ont été choisies comme exemples en raison de leur notoriété et de la proximité du centre de leur siège mondial ou européen. Différents secteurs ont volontairement été choisis afin de montrer que le cybersquatting est bien un problème global.
Il est également importer de noter que rien n’indique que certains des détenteurs n’ont pas de lien avec les sociétés légitimes, même si on peut raisonnablement penser que ce n’est pas le cas.
Enfin, vous remarquerez que plusieurs de ces noms de domaine sont actifs et permettent de trouver de nombreux liens sponsorisés, contribuant ainsi à rendre un peu plus riche Google, Yahoo et Cie.
P&G :
www.proctergamblegillette.com
Nestle :
www.VeryNestleBaby.com
Logitech :
www.e-logitech.com
LVMH :
www.elouisvuitton.com
Serono :
www.seronoblog.com/
Renault :
www.cheaprenault.com
L’Oreal
www.lorealshampoo.com
Alcatel
www.alcatel-lucent.com
Nous publierons régulièrement des exemples concrets de ce genre, afin de continuer à sensibiliser les entreprises et les médias à ces problèmes.
Le cybersquatting n’est pas une fatalité, et plusieurs solutions existent pour s’en protéger et réduire les risques de détournement notamment.
Il n’est pas normal qu’en 2006, des acteurs tiers puissent aussi facilement engendrer des revenus sur le dos (c’est le cas de le dire) de marques établies.
Pour ceux qui sont intéressés par mieux connaître le fonctionnement des noms de domaine et du cybersquatting, je vous invite à lire l’excellent livre blanc réalisé sur le sujet par Loïc Damilaville et disponible sur le site d’Internet Society Geneva.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les moyens d’actions concrets qui pourraient être mis en oeuvre, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter.